MONOCHROMES DE CHAIR :

 Des silhouettes gardiennes des lieux. Quelques couples, quelques paires, collés au mur d'enceinte comme deux grandes pages d'un livre. L'angle mural étant joliment obtus, un phénomène de symétrie ne demandait qu'à s'y exprimer. A gauche, des monochromes purs, couleurs chair, gonflés d'anthropomorphisme. Bosselés aussi. Après tout, ces lieux ont une histoire. A droite, toujours cette couleur chair mais une suggestion picturale de l'homme.

L'effet blasonnant de ces grands formats tout en hauteur sollicite les fortifications et leur passé. Ils captent la lumière frontalement, tandis que le puits la redistribue dans ses verres et que les pupitres l'occultent définitivement.