Année |
Evénement |
1876 |
Le 12 juillet, naissance à Quimper de Max Alexandre. Sa famille possède deux boutiques : Tailleur pour hommes et Antiquaire. |
1887 |
Etudes au lycée de Quimper. Obtient les prix dhonneur du lycée en 1893 et 1894. |
1888 |
Le nom dAlexandre est remplacé par celui de Jacob, nom de la mère de Max. |
1893 |
Obtient le huitième accessit de philosophie au Concours général. |
1895 |
Sinscrit à lEcole coloniale à Paris. Il la quitte en 1897 pour se consacrer à une carrière artistique. |
1898 |
Critique dart au Moniteur des Arts sous le pseudonyme de Léon David. |
1901 |
Rencontre à Paris de Pablo Picasso. |
1902 |
Successivement clerc davoué, précepteur, magasinier à lEntrepôt Voltaire. Partage avec Picasso une chambre boulevard Voltaire. |
1903 |
Il rencontre André Salmon. Première édition dHistoire du roi Kaboul Ier et du marmiton Gauvain. |
1904 |
Picasso lui présente Apollinaire. |
1907 |
Habite au 7 de la rue Ravignan. Fréquente les peintres et les poètes du Bateau-Lavoir. Apollinaire lui présente Braque. |
1909 |
Première vision du Christ. Conversion au catholicisme. |
1911 |
Il sinstalle au Bateau-Lavoir, 13 rue Ravignan, dans latelier précédemment occupé par André Salmon et Pierre Mac-Orlan. Kahnweiler publie Saint-Matorel illustré par Picasso. |
1912 |
Kahnweiler publie uvres burlesques et mystiques du frère Matorel, illustré par Derain. |
1913 |
Il passe lété à Céret avec Braque, Picasso, Juan Gris. |
1914 |
Réformé, il vit à Paris au 17 rue Gabrielle et sert dintermédiaire entre tous ses amis mobilisés. Chez Kahnweiler paraît Le Siège de Jérusalem illustré par Picasso. |
1915 |
Le 18 février, baptême de Cyprien Max Jacob au couvent de Sion. Picasso est son parrain. |
1916 |
Il fréquente Montparnasse. Modigliani fait son portrait. Les alliés sont en Arménie. |
1917 |
Il apparaît dans les churs du drame surréaliste de son ami Apollinaire : Les Mamelles de Tirésias. Publie Le Cornet à Dés à compte dauteur. |
1918 |
Le Phanérogame. |
1919 |
Pierre Bertin monte une comédie de Max Jacob, Ruffian toujours, truand jamais. Sortie de La Défense de Tartufe. |
1920 |
Exposition de gouaches à la galerie Bernheim-Jeune. |
1921 |
Il se retire à Saint-Benoît-sur-Loire, et habite au monastère. Paraissent Le Laboratoire central, Dos dArlequin, Matorel en province, Le Roi de Béotie, Ne coupez pas Mademoiselle ou les erreurs des PTT (illustré par Juan Gris). |
1922 |
Le Terrain Bouchaballe, Art Poétique, Le Cabinet Noir, Poèmes burlesques. |
1923 |
La Couronne de Vulcain. |
1924 |
Visions infernales. |
1925 |
Les pénitents en maillots roses. |
1926 |
Il collabore à la revue de Julien Lanoé, à Nantes, La Ligne de cur, sous le pseudonyme de Morven le Gaélique. |
1927 |
Retour à Paris. Publie Fond de leau. |
1928 |
Il habite dans lhôtel de la rue Nollet où demeure le musicien Henri Sauguet. |
1930 |
Retrouve Jean Moulin, alors sous-préfet de Châteaulin, à Quimper. |
1933 |
Chevalier de la Légion dhonneur. |
1936 |
Il récite ses poèmes sur la scène des Noctambules. Expose ses gouaches dans la galerie que vient douvrir Christian Dior. Retour définitif à Saint-Benoît-sur-Loire. |
1942 |
En avril, dernier voyage à Quimper pour les obsèques de sa sur Delphine. |
1943 |
Visite à Saint-Benoît-sur-Loire de Picasso. Son frère Gaston est déporté à Auschwitz. |
1944 |
Sa sur Mirthé-Léa et son mari sont déportés. Max Jacob est arrêté le 24 février, conduit à la prison dOrléans et transféré à Drancy le 28 février. Il meurt le 5 mars dune pneumonie. Inhumé provisoirement à Ivry, son corps sera transféré le 5 mars 1949 au cimetière de Saint-Benoît-sur-Loire. |