Max ressemblait surtout au grand-père Samuel, quil connut durant presque 13 ans. On a retrouvé des portraits de laïeul qui semblent être ceux du poète. Daprès différentes sources, les avis quil a portés sur son grand-père diffèrent. |
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Il le décrit comme un homme assez méchant voire sarcastique, mais
très spirituel. Il dit pourtant : « Jaimais ce grand-père qui
ne me battait pas lui et lui seul, qui me bénissait et disait : celui-là ira loin
[...] Je me rappelle quon vint me chercher au collège parce que mon grand-père
était mort. Avant que lon me leût annoncé, je le devinai et me mis à
pleurer en ramassant mes livres. » |
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Lorsque Max raconte lhistoire de sa famille il a souvent tendance à inventer. Ainsi il parle souvent de sa grand-mère dAvignon, qui semblerait plutôt être sa grand-mère paternelle Mirthé-Léa, celle qui eut une grande influence sur sa vie. Il raconte quelle lavait les pieds des pauvres et ne mangeait pas sans « couper en deux » son assiette afin quils aient leur part ; on la cite comme un modèle de sagesse, de silence et de prière. Les vertus que ma grand mère a déployées dans le judaïsme ne sont pas étrangères à ma conversion. |
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Le troisième personnage important de sa vie fut sa mère Prudence,
admirée mais exigeante, parfois même nerveuse et impatiente. Elle aimait pourtant
beaucoup son fils et Max lui rendait bien cet amour. Ainsi, il lui dédicaça Le
laboratoire central. |
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Il lui a même écrit une lettre pour lui expliquer les mouvements intellectuels du moment. Mais pourtant, il a également déclaré à Edmond Jabes en 1939 que martyrisé, battu, très battu par sa mère et ses frères, il aurait tenté par trois fois de se suicider. Il se dit triste de naissance. Il semblerait par dautres témoignages quil ait là encore exagéré et quil nétait pas aussi persécuté quil a bien voulu le dire. |
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Quant à son père il en garde un souvenir délicieux, « cétait limage de la dignité jointe à la plus souriante gaieté ». En revanche ses relations avec ses frères et surs étaient parfois assez conflictuelles. Ainsi Julie-Delphine et Gaston restèrent en froid avec lui jusquà la mort de sa mère. Il adorait pourtant sa petite sur Mirthé-Léa. |
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Max débuta ses études au lycée de garçons La Tour dAuvergne à Quimper. En 1893 il
reçut le huitième accessit au Concours Général de philosophie, puis en 1895 il
sinscrit à lécole coloniale à Paris. |
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