Max Jacob et les Quimpérois - La vie parisienne


Les amis fidèles

C’est au lycée de La Tour d’Auvergne que Max Jacob se fait de très bons amis : les frères Villard qui choisiront de demeurer au vieux pays, les frères Bolloré qui connaîtront une fin tragique...

Malgré son départ de Quimper, Max garde des contacts avec ses amis d’enfance : Pierre Allier - historien des rues de Quimper - , René Villard, puis Charles Le Roux et le docteur Tuset... Lors de ses réapparitions à Quimper, Max aime aussi fréquenter ses amis artistes : Jean Caveng - caricaturiste et peintre de la vie quimpéroise - , Giovanni Léonardi - scuplteur et céramiste d’origine sicilienne établi à Quimper - , et également Savigny...

Ses amis le défendent toujours, car Max est toujours sujet à controverse dans Quimper. Ainsi Abel Villard dit de lui :

« Pour d’autres que pour ses amis, il était toujours déconcertant. Il y avait en lui deux personnages : l’écrivain très sensible, observateur et poète, et le gavroche, gouailleur aimant les bons mots, adorant mystifier son prochain, un novateur et un esprit original qui a sa place, une place de choix dans notre littérature ».

Max en 1932, avec Jean Tuset, fils de son ami médecin
Max en 1932, avec Jean Tuset, fils de son ami médecin




Ses vacances à Quimper

S’il passe la plupart de son temps à Paris, Max Jacob aime venir en août se tremper dans son vieux Quimper pour retrouver sa famille et ses amis, au café de l’Epée où il va chaque jour. Mais, il lui arrive parfois de faire quelques escapades - mal perçues par les Quimpérois - à Bénodet, Ploaré, Tréboul ou Douarnenez. Les circonstances, à commencer par la mort de sa mère en novembre 1937, le ramènent dans sa ville natale, et son dernier voyage à Quimper a lieu au printemps 1942 pour les obsèques de sa sœur Delphine.





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