Quimper, en Breton, signifie confluent. C’est en effet au cœur de la ville que se rencontrent le Steïr et la rivière Odet, deux veines qui catalysent l’animation de Quimper (Kemper en Breton). |
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La maison natale de Max Jacob, 8 rue du Parc, se situe justement sur les quais du fleuve qu’il ne se lassait pas d’admirer, et ces deux cours d’eau ont creusé leur lit de manière profonde dans les souvenirs du poète. |
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Il évoque d’abord les nombreuses passerelles qui enjambent les deux rivières et qui conduisaient au quai privé opposé, où siègeaient les demeures des riches bourgeois. Le quai est aujourd’hui accessible à tous. |
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En bas, l’Odet aux ponts de fer multiples se gargarise interminablement sur le disque éclatant de l’Odet élargi. Le laboratoire central |
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Les marronniers qui escortent la rivière et en protègent les berges au crépuscule... Les « gros marronniers » - endommagés lors du dernier ouragan de 1987 - sont aussi une source de souvenirs émus pour le poète : |
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Dans les champs de la nuit luisait une rivière où de lourds marronniers confrontaient leurs sourcils. (Romance des chauves souris à Quimper) Quimper magnifique, lyrique, avec les magnolias dans la rivière et les marronniers, verdures opulentes. (Œuvres burlesques et mystiques du frère Matorel) |
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La Préfecture fait face au domicile de Max Jacob. Elle peut surgir
dans les poèmes, collée aux marronniers, eux-mêmes collés à la fenêtre
(Le Cornet à dès). |
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