Une plaque grise émergeant de l'herbe
Tel un soleil couchant et sa ligne verte
Manoli l'a percé par son Vouloir et son Verbe
Berçant l'humanité au son de clarinette

Des rayons lumineux en sortent de toute part
Plongeant dans l'herbe comme un somptueux nectar

Mon âme traverse la sculpture
Mon corps se cogne contre les murs
Mon âme libre sur le disque se pose
Mon corps sous le soleil s'écrase

Pourtant corps et âme sont indissociables.
MINGAM Tristan