Les quatre Québécois ont mis le feu au plancher
Pas de mauvais tour pour Entourloupe

Entourloupe (le concert)












Entourloupe a conquis le public, hier soir, sous le chapiteau du parvis du théâtre de Cornouaille. Le plancher a vibré pendant deux heures au rythme de la musique traditionnelle québécoise.

Les intentions des quatre Québécois d'Entourloupe se sont vu exaucées, hier soir sur le parvis du théâtre de Cornouaille. Au programme : mélodies québécoises inspirées des musiques traditionnelles d'Irlande, d'Écosse, mais aussi de Bretagne. Le décalage horaire ne les a pas troublés autant qu'ils le disaient en début de concert.


Environ 200 personnes étaient là, impatientes de se mettre en jambes. Guitare, accordéon à pitons, violon, flûte à six trous, guimbarde, harmonica (la liste pourrait continuer encore longtemps) les ont vite plongées dans le bain. Le plancher a vibré sous les rares pieds immobiles. Chaque chanson (ou suite) était racontée pour permettre au public de mieux situer l'histoire, de la vivre avec toute l'émotion nécessaire.

Paul Marchin, le guitariste, a donné des idées aux amateurs de musiques avec son jeu de claquettes. Eric Favreau, le violoniste et Stéphane Landry, l'accordéoniste, ont reçu les ovations du public. Daniel Roy, quant à lui s'en est donné à cœur joie avec sa guimbarde.
Le public s'est montré enthousiaste pour Entourloupe qui a eu droit à deux rappels plus que chaleureux : applaudissements, tapements de pieds… et tout cela debout bien sûr.

"On a des CD, ce serait bien qu'on n'en ramène pas trop chez nous… Figurez-vous qu'on n'a pas encore acheté de vin", s'est exclamé, avec ce si charmant petit accent québécois, Daniel Roy. Qu'ils ne s'inquiètent pas, ils n'auront aucun mal à en acheter puisque les CD se sont vendus comme des petits pains. Avec, en plus, séance de dédicace et anecdotes du public qui s'est reconnu au travers des chansons. Mais où était, donc, l'entourloupe ?

 




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